mercredi 18 novembre 2015

UNE MAQUETTE OUTIL : TESTER LA FACADE DANS SON CONTEXTE - HAUTEUR ET DISTANCE

L'étape de la semaine a servi à qualifier le rapport entre la façade plug-in et son contexte. Ainsi la maquette au 1/1000e permet de révéler la hauteur des éléments bâtis alentour. La maquette urbaine partielle permet de dévoiler un tissu urbain qui mêle du logement plus ou moins récent, assez haut et des programmes industriels relativement bas dans le paysage. Ainsi la façade bâtiment, représentée ici comme une surface, se déforme au fil de la Cathédrale du rail en fonction des espaces exigus et dégagés alentour. La façade monte lorsque l'espace urbain se dilate, et crée un dialogue avec les façades hautes des logements de l'avenue. Elle s'abaisse du côté du Chemin des petits cailloux, où la ville se resserre. Cette démarche correspond à des logiques de profils urbains issus des théories de la rue haussmannienne, où la hauteur des bâtiments respectaient la largeur de la rue.

trois vues de la maquette de travail avec la façade retravaillée



 vue de la table de présentation des maquettes lors de la session de correction


mercredi 11 novembre 2015

DEUXIEME ETAPE DE RECHERCHE : VERS UNE FACADE PLUG-IN

Cette semaine s'est concentrée autour de l'usage de la maquette précédente. Elle n'avait finalement pas abouti telle qu'elle avait été projetée et le temps de cette la semaine écoulée a permis de repartir de bon pied. La maquette du couvrement, en argile, a pu être démoulée, afin de rendre compte, sans les cales, à l'expression d'une voûte lourde qui enveloppe l'espace comme un voile. En posant l'élément d'argile, avec toute sa matérialité de solide sur des poteaux transparents respectant la structure existante, la maquette rend compte cette semaine d'un état originel du bâti existant, à son épure structurelle la plus dénudée.
Parce qu'il semble difficile d'intervenir sur cette voûte sculpturale sans la dénaturée, le projet pose la problématique de venir protéger et compléter, avec un contact le moins perturbateur, le bâtiment existant. La solution pour réaliser cet écrin architectural est un système de façade. La nouvelle façade vient enrouler le bâtiment sur le côté où la cathédrale du rail converse avec les rues alentour. Cette nouvelle façade s'élève jusqu'au niveau du point le plus haut de la voûte la plus élevée et recrée un dialogue entre la ville et le bâtiment, qui n'est plus visuellement lisible comme les halles ferroviaires du passé.

Tous les planchers viendraient de la nouvelle façade qui serait comme un système "plug in" dans les halles, entre les éléments structurels d'origine. La distance de cette nouvelle façade, matrice du projet, à la cathédrale, et aux constructions mitoyennes est un critère de qualité architecturale. Sa hauteur doit être contrôlée comme un curseur, pour venir s'adapter au mieux au contexte. Sa densité, son opacité ou sa transparence créent des possibilités de lire plus ou moins l'existant depuis l'extérieur. La façade qui donnent sur les voies ne sont pas affectées de nouveau filtre visuel.

dimanche 1 novembre 2015

PREMIÈRE RECHERCHE : ESPACE EXISTANT ET ESPACE PROJETÉ

La démarche de cette semaine était de rendre compte, hors programme, de l'occupation de la Cathédrale du Rail. Cet espace a inspiré deux démarches de projet différentes :
- une démarche intérieure sur qui accentue l'impression de couvrement massif, posé sur les appuis légers
- une démarche sur l'extérieur, qui crée également le contraste entre existant et nouveau, lourdeur et légèreté, par l'ajout d'une super structure.

La recherche de la semaine était très expérimentale. L'enjeu était que la maquette elle soit source d'inspiration dans sa fabrication même. Afin de parler de ce contraste lourd / léger, le matériau utilisé a été l'argile. Il possède des propriétés inhérentes, notamment les conditions de séchage qui n'ont pas été suffisamment intégrées dans le réalisation de maquette. Cela a permis de découvrir une démarche de projet nouvelle : les cales employées pour créer le moule pour la toiture en argile ont été maintenues et ont révélées des qualités spatiales sur le découpage transversal des halles.

Les limites de la démarche :
Il n'a pas été possible de rendre compte entièrement de l'ambition initiale, qui consistait à mettre en place une toiture lourde sur des poteaux très légers.
La super structure extérieure n'ayant pas de fondement pratiques indispensables, il lui manque une raison d'être qui justifie la complexité de son installation.

L'enjeu pour la semaine prochaine est de repartir de la radicalité initiale pour en trouver un fonctionnement plus cohérent, et apporter des justifications au projet, notamment par le programme.


 structures pour mouler l'argile, grande cathédrale
structures pour mouler l'argile, petite cathédrale

une fois l'argile posée
effet spatial une fois la seconde série de cales retirée
maquette de la superstructure, arrière des bâtiments
interprétation spatiale de la petite cathédrale
nouvelle façade incluant une superstructure pour la petite cathédrale