mercredi 11 novembre 2015

DEUXIEME ETAPE DE RECHERCHE : VERS UNE FACADE PLUG-IN

Cette semaine s'est concentrée autour de l'usage de la maquette précédente. Elle n'avait finalement pas abouti telle qu'elle avait été projetée et le temps de cette la semaine écoulée a permis de repartir de bon pied. La maquette du couvrement, en argile, a pu être démoulée, afin de rendre compte, sans les cales, à l'expression d'une voûte lourde qui enveloppe l'espace comme un voile. En posant l'élément d'argile, avec toute sa matérialité de solide sur des poteaux transparents respectant la structure existante, la maquette rend compte cette semaine d'un état originel du bâti existant, à son épure structurelle la plus dénudée.
Parce qu'il semble difficile d'intervenir sur cette voûte sculpturale sans la dénaturée, le projet pose la problématique de venir protéger et compléter, avec un contact le moins perturbateur, le bâtiment existant. La solution pour réaliser cet écrin architectural est un système de façade. La nouvelle façade vient enrouler le bâtiment sur le côté où la cathédrale du rail converse avec les rues alentour. Cette nouvelle façade s'élève jusqu'au niveau du point le plus haut de la voûte la plus élevée et recrée un dialogue entre la ville et le bâtiment, qui n'est plus visuellement lisible comme les halles ferroviaires du passé.

Tous les planchers viendraient de la nouvelle façade qui serait comme un système "plug in" dans les halles, entre les éléments structurels d'origine. La distance de cette nouvelle façade, matrice du projet, à la cathédrale, et aux constructions mitoyennes est un critère de qualité architecturale. Sa hauteur doit être contrôlée comme un curseur, pour venir s'adapter au mieux au contexte. Sa densité, son opacité ou sa transparence créent des possibilités de lire plus ou moins l'existant depuis l'extérieur. La façade qui donnent sur les voies ne sont pas affectées de nouveau filtre visuel.

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